Chômeurs et managers partagent le même cauchemar : l’engagement. Les premiers parce qu’ils aimeraient bien que les seconds les engagent et les seconds parce qu’ils estiment que l’engagement de leurs collaborateurs n’est pas à la hauteur de leurs attentes.

Oui, mais voilà ! Dans l’entreprise idéale, les salariés se défoncent pour leur boîte, ne comptent pas leurs heures et ils reçoivent la reconnaissance qui va avec. La plupart des entrepreneurs fonctionnent de la sorte et le taux d’engagement dans les start-up est facialement beaucoup plus élevé.

Mais j’ai bien dit dans l’entreprise idéale, vous savez, celle qui n’existe que dans les fantasmes des théoriciens du management moderne. Où il est question d’entreprise libérée, de QVT, de parité, d’espace collaboratifs, de co-développement et autres items à la mode.

En interrogeant les salariés, beaucoup attendent de vraies contreparties à leur engagement. En vrac, salaire, promotion, reconnaissance, visibilité.

L’engagement est avant tout un état d’esprit et une posture. Croire à un projet, à une équipe, à une vision et se mobiliser pour réussir. Ce n’est pas forcément une question d’allocation temps, mais d’envie de construire, de curiosité et d’agilité.

Lorsque vous êtes en transition professionnelle, vous perdez souvent de vue que votre engagement ne s’arrête pas nécessairement le jour où vous quittez votre entreprise. Bien au contraire.

Cette phase de transition est un excellent moyen de concrétiser des engagements que vous n’avez jamais pris le temps de prendre. Ils sont légion et vous n’avez qu’à choisir celui qui vous correspond le mieux.

Donner des cours ou des conférences, vous mobiliser dans les instances professionnelles de votre métier ou secteur d’activité, rejoindre un think-tank, un parti politique, briguer un poste d’administrateur(trice), publier un livre, des articles ou billets d’humeur, prendre des responsabilités (ou pas) associatives, vous positionner en mentor de jeunes…ou moins jeunes…

Cela donnera une autre dimension à votre recherche d’emploi et vous aurez indéniablement de quoi nourrir vos rencontres en partageant des expériences uniques et hors cadre. Ces engagements ne devraient idéalement pas s’arrêter le jour où vous prenez de nouvelles fonctions, mais constituer un prolongement au nouvel « engagé » que vous êtes devenu.

Votre engagement est votre meilleure ouverture sur le monde d’aujourd’hui et de demain. Il vaut bien quelques sacrifices, vous ne serez pas déçu(e).

Je m’y engage !

Marc Saunder

Fondateur de Nexmove

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